Le safran, la coriandre et le cumin sont cultivés en Égypte depuis longtemps.
On trouve aussi des émeraudes, de très belles pierres précieuses.

Grâce à l’ouverture des routes maritimes entre l’Inde et l’Égypte, le commerce des épices et des objets précieux se développe en Méditerranée. Dès sa fondation en – 331 ans av. J-C par Alexandre Le Grand, Alexandrie devient le port le plus important pour ce négoce et l’ultime étape avant les ports occidentaux.
Les bienfaits des épices, en cuisine et en médecine, sont connus des Égyptiens depuis plus de 3 500 ans. Si le safran, la coriandre et le cumin se cultivent sur les limons du Nil, la cannelle, la cardamome ou la muscade sont apportées par les marchands arabes. On les utilise aussi dans les rites funéraires.
L’Égypte est le pays d’origine de l’émeraude, dont les gisements du sud du désert oriental sont exploités du 4e siècle av. J-C au 13e siècle, oubliés puis redécouverts par Frédéric Cailliaud, conservateur du muséum de Nantes au 19e siècle !
Enfin, l’île de Zabargad, située dans la mer Rouge, est connue depuis l’Antiquité pour ses gisements de péridot.

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bandeau_12X12_Orient.jpgSafran cultivé. Planche extraite de Pythographies médicales - ROQUES. (Coll. Fonds ancien de la bibliothèque scientifique. Muséum de Nantes)
bandeau_12X12_Orient.jpgÉmeraude sur schiste micacé, Égypte. (Coll.Muséum de Nantes)